[Janin, Jules]
L'Âne mort et la femme guillotinée
Paris, Baudouin, 1829.
2 volumes in-12, 18,5 x 11 cm, XXXVI - 158 (1), 170 (1) pp., pages de titre illustrées, reliure de la fin du XIXe de demi-maroquin brun à coins, dos à 5 nerfs ornés, doubles filets sur les plats, têtes dorées.
Edition originale rare du premier roman de l'auteur.
Les pages de titre sont illustrées de deux larges vignettes gravées par Porret d'après Devéria (la seconde non signée, mais par les mêmes).
On a relié en outre dans l'exemplaire :
1) Une lettre autographe signée de Jules Janin datée du 6 décembre 1861 (1 p. in-12, 23 lignes : "Avez-vous peur et honte d’enguirlander ainsi un vieux prosateur de ma sorte, et que voulez-vous que je fasse après ces violentes louanges ? Ma seule façon de vous remercier (…) c'est de vous rester fidèle, et de ne pas quitter les jeunes, les maltraités, les condamnés, les emprisonnés, tout ce qui commence en balbutiant les risibles et saintes paroles ! Le bien dire et liberté !"
2) un portrait de l’auteur avant la lettre gravé à l'eau-forte sur Chine par Léopold Flameng (ce portrait se trouve, avec la lettre, dans le livre qu'Alexandre Piedagnel a consacré à Jules Janin en 1874),
3) le titre illustré et la figure d’Alfred Johannot pour l'édition Delangle frères de 1830,
4) ainsi que la figure de Couché fils pour l’édition de 1832.
De la bibliothèque de Léon Rattier avec son ex-libris armorié (l'exemplaire a figuré à sa vente de 1922 sous le numéro 1436). Chaque volume comporte également un ex-libris anonyme gravé par Stern d'après Mathurin Méheut et figurant un condor.
Exemplaire bien relié, joliment enrichi et d'intéressante provenance. Relié sans les faux-titres, quelques rousseurs éparses. (VICAIRE, IV, 518 et 519 ; ASSELINEAU, 35)
vendu
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