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08 avril 2013

Nouveau catalogue : 88 livres anciens et du XIXe siècle en divers genres


Notre dernier catalogue, consacré aux livres anciens et du XIXe, est en ligne.


Les 88 ouvrages présentés, imprimés entre 1550 et 1896, sont variés : littérature, histoire, politique, religion, philosophie, voyages, illustrés...
Parmi quelques curiosités et éditions rares vous trouverez quelques belles reliures et / ou quelques jolies provenances.
L'ensemble est consultable ici :
http://mannoni.livres.anciens.go.yj.fr/catalogue16.pdf










26 mars 2013

De la bibliothèque de Benjamin Constant - Jean Gros : Les Secrets de l'Apocalypse de Saint Jean révélés, 1663.

Gros, Jean

Les Secrets de l'Apocalypse de Saint Jean, révélés en trois parties

Genève, Jacques Fontaine, 1663.



24 x 17 cm (R), in-4, (12) 1050 (62) 125 (3) pp. - 1 tableau synoptique dépliant hors texte, reliure du début du XIXe siècle de demi-veau jaspé à petits coins, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre.



Deuxième édition de ce livre publié une première fois anonymement en 1642 par le même éditeur sous le titre "Ouverture des secrets de l'Apocalypse". Exemplaire de la bibliothèque de Benjamin Constant avec son ex-libris héraldique.



On trouve en queue du dos le chiffre "C.C.R," qui nous laisse perplexe : s'agirait-il de celui de la seconde épouse de Benjamin Constant, Charlotte de Hardenberg, et qui devrait donc se lire Charlotte Constant de Rebecque ?



Provenance rare et précieuse pour ce livre de théologie protestante peu commun. Rousseurs tout au long du volume.

vendu

02 décembre 2012

Henri Cartier-Bresson : 3 tirages argentiques signés et dédicacés à Jean-Michel Folon

Nous vous présentons trois tirages argentiques signés de photographies de Henri Cartier-Bresson dédicacées par celui-ci à l'illustrateur Jean-Michel Folon.



1. Cartier-Bresson, Henri



Place du Zócalo à Mexico (plaza de la Constitución), 1963



vendu

2. Cartier-Bresson, Henri

Cartier-Bresson : Quai de Javel, 1932. Dédicace à Folon.


Quai de Javel, 1932

30,5 x 40,5 cm (feuille), 24,5 x 36 cm (image). Photo de 1932, tirage gélatino-argentique postérieur d'après contretype sur papier semi-mat à grain perlé circa 1975.

Amicale dédicace autographe signée de Henri Cartier-Bresson à l'illustrateur Jean-Michel Folon et à son épouse, la galeriste Paola Folon-Ghiringhelli. A noter que, comme le précise le photographe dans sa dédicace, il s'agit d'un contretype, le négatif ayant été perdu pendant la deuxième guerre mondiale. Tous les tirages de ce cliché célèbre faits après guerre sont faits d'après un contretype, même si Cartier-Bresson ne le précise pas toujours. Ce tirage fut probablement donné à Folon en remerciement d'une tribune publiée par ce dernier dans "Le Monde" en 1974 pour prendre sa défense suite à la polémique suscitée par Cartier-Bresson dans une interview au même journal, où il affirmait : "la photo ne veut rien dire, elle ne dit rien, elle ne prouve rien".

Cette photographie est reproduite dans la plupart des livres consacrés au photographe, parmi lesquels GALASSI "Henri Cartier-Bresson : premières images" (p. 63), BNF "De qui s'agit-il" (n° 28), DELPIRE "Henri Cartier-Bresson photographe" (n° 66), MONTIER "L'Art sans art d'Henri Cartier-Bresson" (n° 186) et CARTIER-BRESSON & MONTIER "Revoir Henri Cartier-Bresson" (nn° 50-51 : tirage d'avant-guerre annoté par le photographe). Légères rousseurs dans les marges.

vendu

3. Cartier-Bresson, Henri

Cartier-Bresson : Madrid, 1933. Dédicace à Folon.


Madrid, 1933

40,5 x 30,5 cm (feuille), 36,2 x 24,5 cm (image, cadre noir de 2 mm compris). Photo de 1933, tirage gélatino-argentique postérieur sur papier semi-mat à grain perlé circa 1975.

Amicale dédicace autographe signée de Henri Cartier-Bresson à l'illustrateur Jean-Michel Folon et à son épouse, la galeriste Paola Folon-Ghiringhelli. Ce tirage fut probablement donné à Folon en remerciement d'une tribune publiée par ce dernier dans "Le Monde" en 1974 pour prendre sa défense suite à la polémique suscitée par Cartier-Bresson dans une interview au même journal, où il affirmait : "la photo ne veut rien dire, elle ne dit rien, elle ne prouve rien".

Cette photographie est reproduite dans la plupart des livres consacrés au photographe, parmi lesquels GALASSI "Henri Cartier-Bresson : premières images" (p. 97), BNF "De qui s'agit-il" (n° 150), DELPIRE "Henri Cartier-Bresson photographe" (n° 154). Légères rousseurs dans les marges.

vendu




Ces photographies sont présentées avec d'autres dans notre dernier catalogue, que vous pourrez consulter ici : catalogue n° 15, dessins, estampes, photographies originales





09 octobre 2012

Jacques Lacan : Ecrits. Envoi autographe signé à Maud et Octave Mannoni, 1966. Reliure signée.

Lacan, Jacques

Ecrits

Reliure de Martine Locicero


Paris, Editions du Seuil, 1966. Coll. "Champ freudien" [n° 2].


Envoi autographe signé de Jacques Lacan à Maud et Octave Mannoni


21,5 x 15 cm (R), in-8, 911 (1) pp., reliure de plein buffle maroquiné gris portant un nœud borroméen mosaïqué au dos et le titre inscrit à la chinoise en mosaïque au premier plat, gardes à bords perdus de box et de chevreau, couvertures à rabats et dos (usagés) conservés, chemise bordée à rabats doublée de chevreau et étui bordé et doublé de même (reliure signée M. Locicero).

Chemise & étui



Édition originale. Exemplaire enrichi d'un long et amusant envoi autographe signé de Lacan à Maud et Octave Mannoni : "Avec ça, la discussion peut dépasser le verbe, n'est-ce pas, et même le cuir chevelu. A vous Maud et Dominique, pour [illisible]. Le 10 XI 66." Octave Mannoni se faisait parfois appeler Dominique, son troisième prénom, par ses proches.

Nœud borroméen et titre à la chinoise 


Les beaux envois de Lacan sont particulièrement rares.

gardes de cuir


Il s'agit de l'exemplaire de travail d'Octave Mannoni, avec de nombreux signes de manipulation. Les couvertures sont défraîchies et il reste des traces d'adhésif dues à des tentatives de restauration par le psychanalyste, qui a également couvert l'exemplaire d'un fort papier gris agrémenté d'un petit dessin à la plume de sa main (cette couvrure est conservée). Quelques numéros de pages ont été notés sur le 1er feuillet blanc, quelques passages sont soulignés au crayon à papier, et l'exemplaire est enrichi d'un feuillet (2/3 de page in-4) de notes manuscrites de la main d'Octave Mannoni à propos de l'ouvrage (déchirure avec perte de lettres), relié en fin de volume.

dessin d'Octave Mannoni

Notes autographes d'Octave Mannoni


Maintenant parfaitement relié par Martine Locicero, il s'agit du plus bel exemplaire dont on puisse rêver, cette reliure refermant un envoi de Lacan particulièrement précoce pour cette édition et des plus obscurs puisque, malgré une bonne quinzaine d'années d'efforts, nous ne sommes toujours pas parvenus à déchiffrer sa dernière partie. Il est à noter que le couple Mannoni fut particulièrement proche de Lacan et que le premier titre paru dans la collection du "Champ freudien" que dirigeait Jacques Lacan, fut le livre de Maud Mannoni L'Enfant arriéré et sa mère (1964), ces Écrits constituant le deuxième titre de la collection.

étui et chemise doublés de chevreau


gardes à bords perdus de box et de chevreau





vendu


14 septembre 2012

Leo Lionni : Per grazia ricevuta. Exemplaire unique. 1966.

Lionni, Leo

Per grazia ricevuta

Sl [Milan], sn [Grafica Uno], sd [1966].

16,5 x 15 cm, 11 figures de femmes découpées dans du papier fort et lithographiées en noir sur chaque face formant une série de 20 profils et de 2 chevelures de femmes, broché, sous chemise de toile mauve muette.



Edition originale.

Exemplaire très particulier, justifié "épreuve n° 1", fait par l'auteur avant l'édition du livre.

Cette première épreuve comporte des différences notables avec l'ouvrage édité (il sera tiré 120 exemplaires de celui-ci), la plus importante est qu'il ne comporte aucune typographie imprimée, l'ouvrage publié comportant une justification imprimée dans le dernier visage (avant-dernière page) ainsi qu'une bande mauve imprimée dans la marge de la première page, ici blanche avec ajouts autographes de l'illustrateur (titre et justification). Notre exemplaire comporte également de légères différences dans la découpe des profils et surtout dans l'ordre dans lequel ils seront finalement placés.

Il est enrichi d'un bel envoi autographe signé de Leo Lionni au peintre et illustrateur Jean-Michel Folon, son épouse la peintre et illustratrice Colette Portal et leur fils, leur présentant "cette première épreuve". Enfin, l'exemplaire est signé et daté en bas du dernier profil.



Une crise de donjuanisme de l'illustrateur célèbre pour son livre Petit-Bleu et Petit-Jaune et de nombreux autres livres pour enfants. Exemplaire très particulier, de très belle provenance et en bel état. 

1 600 €

28 mai 2012

Religion des Mahométans, reliure de Derome, exemplaire de La Bédoyère puis Brunet puis Rahir

Reland, Hadrian

La Religion des Mahométans, exposée par leurs propres docteurs, avec des éclaircissements sur les opinions qu'on leur a faussement attribuées.
Tiré du latin de M. Reland
[par David Durand] et augmenté d'une confession de foi mahométane, qui n'avait point encore paru.

La Haye, Isaac Vaillant, 1721.



17 x 9,7 cm (R), in-12, CCVII (I) - 317 pp. - frontispice gravé par Jan Goeree - 4 planches gravées hors texte dont 3 repliées - tableau généalogique replié hors texte, reliure de plein maroquin vert, dos lisse orné, triple filets en encadrement sur les plats avec petits fleurons d'angles, roulette sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure signée Derome le Jeune).



Première traduction française, faite sur la deuxième édition latine (1717) et augmentée d'une Confession de foi mahométane et ornée de figures.

Exemplaire parfaitement établi par Nicolas-Denis Derome le Jeune (avec son étiquette à l'adresse de la Rue Saint-Jacques, au-dessus de Saint-Benoît) et de provenances successives prestigieuses.



Cet exemplaire figure en effet tout d'abord au n° 84 de la vente de 1837 du comte de La Bédoyère. Henri Huchet, comte de La Bédoyère (1782-1861), frère aîné du général de La Bédoyère (exécuté en 1815), célèbre bibliophile, traducteur du Werther de Goethe et du Tom Jones de Fielding, mit aux enchères sa bibliothèque de livres rares et précieux en 1837 et, devant la modestie des prix atteints, racheta bon nombre de ses livres, qui furent vendus à nouveau, après sa mort, en 1862.



Notre exemplaire fut acheté à cette vente (20 francs) par le libraire et célèbre bibliographe Jacques Charles Brunet (1780-1867), qui le garda pour sa collection personnelle. Dans la dernière édition de son Manuel du libraire, Brunet cote l'ouvrage "de 4 à 6 francs", preuve - s'il en était besoin - qu'un exemplaire bien relié par Derome vaut beaucoup plus.

L'exemplaire figure ensuite à la vente après décès de Brunet du 20 avril 1868, au numéro 73. Nous ne savons pas qui acheta ce livre à cette vente, mais il fut ensuite acquis par Edouard Rahir (1862-1924), libraire tout aussi important et bibliographe averti, qui conserva le livre pour sa collection personnelle puisqu'il y apposa son bel ex-libris doré sur toile.



Acquis ensuite par le libraire et éditeur Louis Conard, il fut vendu une dernière fois par celui-ci (900 francs) le 20 mai 1940 à un collectionneur, alors que les troupes allemandes venaient d'atteindre l'estuaire de la Somme (fiche manuscrite de la librairie Conard et facture conservées). A l'époque, Conard n'avait pas su déterminer que cet exemplaire Rahir était également l'exemplaire La Bédoyère et l'exemplaire Brunet.



Hadrian Reland [ou Adriaan/Adrien Reland ou Reelant/Reeland ou, en latin, Hadrianus Relandus] (1676-1718), professeur d'antiquités hébraïques et de lanques orientales, fils d'un pasteur protestant, fut l'un des pionniers de l'orientalisme, émettant le premier l'hypothèse d'une famille de langues malayo-polynésiennes (ou austronésiennes) et donnant, le premier, une description objective de l'Islam, avec l'ouvrage que voici. 


Bel exemplaire, relié par l'un des trois plus grands relieurs du XVIIIe siècle et de la plus belle provenance dont on puisse rêver (dos légèrement insolé, petites colorations aux plats, sans aucune gravité).

(BRUNET, IV, 1203)



vendu


25 mai 2012

Mémoires de la reyne Marguerite, 1658, reliure de Simier, 1re édition elzévirienne

Marguerite de Valois, reine de Navarre

Mémoires de la reyne Marguerite
Nouvelle édition, plus correcte

Paris [Bruxelles], Jouxte la copie [François Foppens], 1658.



14 x 7,7 cm (R), petit in-12, 197 pp. - 1 f. bl. - portrait de Henri IV gravé par Saint-Aubin et édité par Antoine-Augustin Renouard ajouté en frontispice, reliure de plein maroquin bleu nuit à grain long, dos à 5 petits nerfs orné de motifs à froid portant en leur centre des fers dorés, plats ornés d'un motif à froid en encadrement central, lui-même encadré de deux filets d'encadrement reliés aux angles par quatre larges fleurons, roulette sur les coins, roulette à froid et filets d'or sur les contre-plats, secondes gardes en vélin souple, tranches dorées (reliure signée de Simier, relieur du roi).



La première, la plus rare et la plus recherchée des éditions dites elzéviriennes. Elle porte en cul-de-lampe, à la fin du volume, la figure d'un coq, comme l'édition de 1659 au nom de François Foppens, dont la pagination est identique.

En 1839 Brunet qualifie cette édition de véritable Elzevier avant de se rétracter en 1862, indiquant "[qu'] il est fort douteux que cette édition soit sortie des presses des Elzevier ; [et que] c'est néanmoins celle qu'on choisit de préférence aux autres pour la collection de ces imprimeurs". Charles Motteley avait en effet, en 1847, attribué cette édition à François Foppens, attribution confirmée par Willems, qui précise qu'il existe également une mauvaise contrefaçon de cette édition, sans le coq.



Étiquette de la bibliothèque de l'abbaye de Battle (Battle Abbey, construite sur les lieux de la bataille d'Hastings : c'était l'une des résidences de Harry George Powlett, 4e duc de Cleveland, dont la bibliothèque fut dispersée en 1902 par Sotheby's) et ex-libris héraldique "Esher" à la devise "tria juncta in uno" (probablement celui de William Baliol Brett, 1er vicomte d'Esher ou de Reginald Baliol Brett, 2e vicomte d'Esher).



Bel exemplaire, très bien établi par René Simier, enrichi d'un bon portrait par Saint-Aubin et de provenance intéressante (menues usures aux mors et aux coiffes).



(BRUNET, III, 1419 ; PIETERS, 245 ; MOTTELEY, 24 ; WILLEMS, 1981)

vendu

09 mars 2012

Fernand Léger : envoi autographe signé à l'architecte Paul Nelson

[Fernand Léger] - 

Couturier, M.-A. ; Gagnon, Maurice ; Giedion, S. ; Hertel, François ; Kootz, S. M. ; Léger, Fernand ; Sweeney, J. J.

Fernand Léger, la forme humaine dans l'espace

Montréal, Les Editions de l'arbre, 1945.

24,5 x 19 cm, grand in-8, 96 (3) pp. - planches hors texte en noir in-fine, broché, couverture illustrée.

Edition originale enrichie d'un amical envoi autographe signé de Fernand Léger à l'architecte Paul Nelson et à son épouse Francine (née Francine Lecoeur).



D'origine américaine, Paul Nelson (1895-1979), élève d'Auguste Perret, fut, de longue date, un ami proche de Fernand Léger. Plusieurs projets lièrent les deux hommes, notamment l'hôpital mémorial France-Etats-Unis de Saint-Lô (1946-1956), conçu par Paul Nelson en étroite collaboration avec Fernand Léger, lequel réalisa une mosaïque pour le péristyle à l'entrée de l'hôpital, en décora les murs extérieurs et choisit les couleurs des chambres et des couloirs. Paul Nelson fut également pressenti pour la construction du musée Fernand Léger à Biot, mais son projet ne fut finalement par retenu. C'est lui, en revanche, qui construisit la maison de Nadia Léger à Gif-sur-Yvette.

Le long article de Léger publié dans ce volume ("A propos du corps humain considéré comme un objet") se clôt d'ailleurs sur des questions architecturales :

"Il apparaît à certains indices sociaux et artistiques qu'une renaissance de l'art mural est à l'horizon. L'art monumental peut et doit utiliser, en l'amplifiant, cette conception nouvelle. Les jeunes architectes qui vont reconstruire l'Europe détruite devraient regarder de ce côté. Cet art doit se placer dans de grandes architectures. Il est statique par son expression même, il respecte le mur à côté d'une conception dynamique qui, elle, détruit le mur. Il sera la mesure et l'équilibre."

Quelques mois seulement après la parution de ce livre Fernand Léger et Paul Nelson, partis tous deux aux Etats-Unis pendant la guerre, revinrent en France où ils se lancèrent ensemble dans le projet de l'hôpital de Saint-Lô, considéré comme le chef-d’œuvre de Paul Nelson.

Très belle association.

Couverture défraîchie.

700 €

15 mai 2011

Jules Janin : L'Ane mort, edition originale (1829), enrichie d'une lettre autographe et diverses gravures

[Janin, Jules]

L'Âne mort et la femme guillotinée



Paris, Baudouin, 1829.

2 volumes in-12, 18,5 x 11 cm, XXXVI - 158 (1), 170 (1) pp., pages de titre illustrées, reliure de la fin du XIXe de demi-maroquin brun à coins, dos à 5 nerfs ornés, doubles filets sur les plats, têtes dorées.

Edition originale rare du premier roman de l'auteur.

Les pages de titre sont illustrées de deux larges vignettes gravées par Porret d'après Devéria (la seconde non signée, mais par les mêmes).





On a relié en outre dans l'exemplaire : 

1) Une lettre autographe signée de Jules Janin datée du 6 décembre 1861 (1 p. in-12, 23 lignes : "Avez-vous peur et honte d’enguirlander ainsi un vieux prosateur de ma sorte, et que voulez-vous que je fasse après ces violentes louanges ? Ma seule façon de vous remercier (…) c'est de vous rester fidèle, et de ne pas quitter les jeunes, les maltraités, les condamnés, les emprisonnés, tout ce qui commence en balbutiant les risibles et saintes paroles ! Le bien dire et liberté !"



2) un portrait de l’auteur avant la lettre gravé à l'eau-forte sur Chine par Léopold Flameng (ce portrait se trouve, avec la lettre, dans le livre qu'Alexandre Piedagnel a consacré à Jules Janin en 1874),



3) le titre illustré et la figure d’Alfred Johannot pour l'édition Delangle frères de 1830,



4) ainsi que la figure de Couché fils pour l’édition de 1832.

 

De la bibliothèque de Léon Rattier avec son ex-libris armorié (l'exemplaire a figuré à sa vente de 1922 sous le numéro 1436). Chaque volume comporte également un ex-libris anonyme gravé par Stern d'après Mathurin Méheut et figurant un condor.

 


Exemplaire bien relié, joliment enrichi et d'intéressante provenance. Relié sans les faux-titres, quelques rousseurs éparses. (VICAIRE, IV, 518 et 519 ; ASSELINEAU, 35)

vendu