vendredi 25 mai 2012

Mémoires de la reyne Marguerite, 1658, reliure de Simier, 1re édition elzévirienne

Marguerite de Valois, reine de Navarre

Mémoires de la reyne Marguerite
Nouvelle édition, plus correcte

Paris [Bruxelles], Jouxte la copie [François Foppens], 1658.



14 x 7,7 cm (R), petit in-12, 197 pp. - 1 f. bl. - portrait de Henri IV gravé par Saint-Aubin et édité par Antoine-Augustin Renouard ajouté en frontispice, reliure de plein maroquin bleu nuit à grain long, dos à 5 petits nerfs orné de motifs à froid portant en leur centre des fers dorés, plats ornés d'un motif à froid en encadrement central, lui-même encadré de deux filets d'encadrement reliés aux angles par quatre larges fleurons, roulette sur les coins, roulette à froid et filets d'or sur les contre-plats, secondes gardes en vélin souple, tranches dorées (reliure signée de Simier, relieur du roi).



La première, la plus rare et la plus recherchée des éditions dites elzéviriennes. Elle porte en cul-de-lampe, à la fin du volume, la figure d'un coq, comme l'édition de 1659 au nom de François Foppens, dont la pagination est identique.

En 1839 Brunet qualifie cette édition de véritable Elzevier avant de se rétracter en 1862, indiquant "[qu'] il est fort douteux que cette édition soit sortie des presses des Elzevier ; [et que] c'est néanmoins celle qu'on choisit de préférence aux autres pour la collection de ces imprimeurs". Charles Motteley avait en effet, en 1847, attribué cette édition à François Foppens, attribution confirmée par Willems, qui précise qu'il existe également une mauvaise contrefaçon de cette édition, sans le coq.



Étiquette de la bibliothèque de l'abbaye de Battle (Battle Abbey, construite sur les lieux de la bataille d'Hastings : c'était l'une des résidences de Harry George Powlett, 4e duc de Cleveland, dont la bibliothèque fut dispersée en 1902 par Sotheby's) et ex-libris héraldique "Esher" à la devise "tria juncta in uno" (probablement celui de William Baliol Brett, 1er vicomte d'Esher ou de Reginald Baliol Brett, 2e vicomte d'Esher).



Bel exemplaire, très bien établi par René Simier, enrichi d'un bon portrait par Saint-Aubin et de provenance intéressante (menues usures aux mors et aux coiffes).



(BRUNET, III, 1419 ; PIETERS, 245 ; MOTTELEY, 24 ; WILLEMS, 1981)

vendu

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